Vikhi Vahavek


Édité par Mathilde Sauzet avec la collaboration Grégory Jérôme


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À l’origine de la publication Vikhi Vahavek, il y a un séminaire de recherche organisé à l’École supérieure d’art Annecy Alpes pour trouver une façon joyeuse de s’occuper de ce que tout le monde appelle « la professionnalisation » en école d’art. Il s’agissait donc avec ce séminaire de répondre à une demande plus ou moins bienveillante formulée par l’époque, mais aussi, plus affirmativement, d’aider sincèrement des étudiants à travailler sur leur « vie d’après ».
Ce séminaire s’est alors appelé « La vie qui va avec » (sous-entendu, « avec » le fait de créer et faire de l’art).
Initié par Mathilde Sauzet Mattei (curatrice, éditrice…) et Grégory Jérôme (sociologue), il a été l’occasion de questionner les conditions économiques et sociales de la vie des artistes et designer·euses. Puis s’orientant vers la narration spéculative et le design fiction, il a donné lieu à l’invention incarnée d’un avatar professionnel : Vikhi Vahavek.
Vikhi a ainsi été envoyée en éclaireur par les étudiant·es dans toutes les situations plus ou moins scabreuses que doit affronter un jeune artiste, multipliant les expériences, construisant un regard sur la socio-économie, l’analyse institutionnelle et la politique culturelle. Et progressivement, à travers ces cas précis, ces opérations et situations floutant la limite du réel et de la fiction, le portrait d’une jeune artiste s’est dessiné.

Aujourd’hui Vikhi Vahavek continue de tisser le portrait de VV, jeune artiste très professionnelle, qui le devient encore plus grâce aux témoignages de neuf jeunes artistes et designer·euses et neuf contributions théoriques de curatrices, chercheur·euses en design, sciences sociales et économie.

Le livre Vihki Vahavek incarne une approche méthodologique même s’il n’est pas tout à fait un guide pratique.
Ici, les enjeux défendus invitent à porter son attention sur un milieu, à décoder les conséquences sociales et économiques de la production culturelle, selon les contextes, et surtout selon les manières d’aborder l’art de chacun·e…


Ce livre affirme que «la maturité intellectuelle, l’approche émancipatrice et la réflexion politique s’avèrent rester les meilleurs outils que peuvent offrir les écoles d’arts aux jeunes artistes et designer·euses pour leur permettre d’interagir dans les milieux professionnels qui seront les leurs.»


Le volet recherche du projet « Effondrement des Alpes » est soutenu par le programme européen de coopération transfrontalière Interreg France-Suisse 2014-2020 et a bénéficié à ce titre d’une subvention européenne (Fonds européen de développement régional) et fédérale couvrant 65% du coût total du projet de 1,1 M €.


Avec le soutien de :


Textes de Émilie Moutsis, Barthélémy Bette, Lotte Arndt, Édith Hallauer, Jérémy Damian, Gabriele Cepulyte, Anne-Sarah Huet, Valentin Schaepelynck, Thomas Huot-Marchand ; entretiens avec Laetitia Gorsy, Quentin Lazzareschi, Nathalie Muchamad, Cécile Guichard, Clôde Coulpier, Juliette Goiffon & Charles Beauté, Karin Schlageter, Perrine Boissier, Eric Schrijver.

Publié avec les commissaires anonymes

paru en janvier 2021
édition française
11,5 x 18 cm (broché)
142 pages

20.00 €

ISBN 978-2-9552936-7-6
EAN 9782955293676