Un grand paquebot de béton accroché à la rive gauche d’un lac comme perché dans la verdure face aux montagnes : en arrivant à l’ESAAA on est d’abord frappé par la puissance de la carte postale. Mais les quelques 200 étudiant∙es en Art et Design qui travaillent dans les bâtiments « Patrimoine du XXe siècle » ne sont pas là pour faire du tourisme : l’ESAAA est une ruche, une plateforme d’échanges ininterrompus faite d’ateliers, de studios techniques, de salles de cours, bibliothèque, fablab, etc. C’est une base arrière où une communauté au travail prépare des dizaines de projets pour de multiples contextes, structures et territoires (locaux, nationaux, internationaux).
Et puis c’est un espace-temps où les étudiant∙x∙es, les enseignant∙x∙es, les chercheur∙x∙ses construisent des situations, inventent des objets et des méthodes ; apprennent à identifier des problèmes, à les déconstruire puis les reconstruire ; ils-elles-iels s’outillent pour prendre place dans la pluralité des mondes à venir.