Alice Jeannel


DNA Design, 2020 - 2021


Rien n’existe sans laisser de traces. (Baptiste Morizot)

« Travail autour du vivant, du partage, de la matière, comestible ou non, des traces, des temporalités de cultures, des points de vues et du jardin.

Que partageons nous si ce n’est la matérialité du monde ?

Nos mots et nos idées séparent le ciel de l’air et la terre du sol mais l’usage les mêlent

Comment peut-on voir la vie ?

Tenter d’explorer les lieux connus et arpentés depuis longtemps à travers un nouveau regard, plus ou moins Animal, plus ou moins Humain. Chercher ses changements de statuts selon l’occupant, l’heure où les habitudes.

User les matériaux dans leur diversité, l’une d’elles est la consommation.

Le repas, ce qui le précède et le suit, forment des indices d’une manière d’être, de faire. Formes et contre-formes ou fusions entre matières : marques d’un passage permettant de visualiser l’invisible.

Laisser leurs traces dans nos traces.

Leur proposer l’appropriation de nos objets, leurs détournements et adaptations. Former des combinaisons un peu absurdes à la frontière entre nos différents modes de vie. Passer leurs usages à travers le filtre des nôtres, et inversement. Mise en scène d’un anthropocentrisme raté. Leurs attitudes ne s’humanisent pas, sinon aux travers de nos regards. Ils rendent le geste ironique et rêveur. »



Crédits photo : Jade Jeannel, Emmanuel Louisgrand et Philippe Thaize