ARC Performance : Workshop « IA et performance »
du mardi
au mercredi
ESAAA (bât. F) – salle de cours Sud : 50, rue des Marquisats, 74000 Annecy
Ce workshop vise à préparer une performance collective qui se déroulera le 18.10.2025 au Générateur à Gentilly (94), dans le cadre du projet de recherche Re/generative Performance. Somapolitique du commun mené par l’ESAAA et ses partenaires. Lors de cet événement, les étudiant·x·es performeur·x·ses de l’ESAAA inscrit·x·es à l’Atelier de Recherche et de Création / ARC Performance seront amené·x·es à interagir avec une IA en temps réel. Des images seront générées à partir de la base de données « Performance sources » du Générateur.
La préparation technique et la présentation du dispositif seront assurées par David-Olivier Lartigaud, chercheur, commissaire et praticien. En sa compagnie, les étudiant·x·es inscrit·x·es à l’ARC Performance expérimenteront différents processus mettant en jeu la performance live et l’IA générative (texte et image).
- La restitution du travail mené lors de ce workshop aura lieu le 18.10.2025 au Générateur, durant le Festival Frasq et la Biennale des arts numériques NEMO.
David-Olivier Lartigaud – biographie
David-Olivier Lartigaud est chercheur, commissaire et praticien. Il est professeur à l’ESAD Saint-Étienne et à l’ENSBA Lyon où il assure la direction de l’Unité de Recherche Numérique en Art & Design commune aux deux écoles.
Re/generative Performance – somapolitique du commun
Re/generative Performance – somapolitique du commun est un projet de recherche lancé en 2024 pour deux années, par la question suivante : comment les pratiques de performance collective peuvent-elles donner à repenser et régénérer les conditions esthétiques et politiques du commun ?
Son terrain d’investigation se situe au carrefour des arts visuels et des arts vivants, là où la performance donne à percevoir les dimensions gestuelles et somatiques de l’agir collectif. C’est le lieu d’une interrogation sur la somapolitique du commun dans la performance collective.
Deux axes thématiques structurent ce programme : d’une part le problème technologique qui dissocie corps et présence, mais aussi corps et intelligence à travers les progrès de l’Intelligence Artificielle ; d’autre part le problème écologique qui oblige à redéfinir les frontières du corps et ses relations à la vie et à la matérialité non humaine.
Pour affronter ces problèmes, seront produites des expérimentations artistiques visant en particulier à éprouver les limites de l’IA générative dans des formats de scripts de performances collectives, ou à explorer les décentrements régénératifs suscités par la perspective écoféministe.
Les expérimentations et la réflexion théorique menées s’appuient sur des partenariats solides avec Bonlieu Scène Nationale à Annecy, ainsi qu’avec Le Générateur à Gentilly, l’ABAQ en Italie et l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
L’ARC Performance
Alliant la théorie à la pratique, les ARC (Ateliers de recherche et de création) sont des capsules d’enseignements transversaux et communes aux sections art et design. Ils constituent également pour les étudiant∙x∙es une première approche de la recherche en art et en design telle que pensée à l’ESAAA.
L’ARC Performance vise à questionner et expérimenter les pratiques de performance au croisement du champ des arts visuels et des arts vivants. En compagnie d’artistes invité·x∙es, les étudiant·x∙es explorent un aspect particulier des pratiques pouvant être qualifiées de performance en un sens large. Il est question de comprendre les manières d’être présent∙x∙e, d’engager le corps, de produire une scène, d’activer une situation, de faire circuler l’attention et la relation, de travailler l’expressivité ou la dimension mécanique d’un geste, afin d’observer comment, dans chaque cas, se produisent des transformations de la situation.
- En 2025-2026, l’ARC Performance est coordonné par Maurice Broizat et David Zerbib.
Le programme de recherche « Re-generative Performance – somapolitique du commun » bénéficie du soutien du dispositif Radar du ministère de la Culture.
Crédits photo : David-Olivier Lartigaud