Master Class d’Élodie Petit avec les étudiant·es en 4e année Art

du lundi au mardi
ESAAA


Dans le cadre de l’écriture de leurs mémoires, les étudiant·es en 4e année Art à l’ESAAA rencontrent l’artiste Élodie Petit qui les accompagne dans une réflexion sur le rapport entre fond et forme, depuis sa propre pratique.


 Élodie Petit – biographie


Diplômée de l’école des Beaux-Arts de Lyon, Élodie Petit vit à Montreuil. Elle mêle, dans le désordre, militantismes, poésies, féminismes, dessins, lesbianismes. Sous la bannière des éditions douteuses, elle auto-édite avec Marguerin Le Louvier des poèmes sexuels et politiques bricolés à la main, agrafés, A5, A6, fluo-noir. Toutes ces formes ont été regroupées en 2020 dans une Anthologie douteuse et publiées en mars 2020 par les éditions Rotolux où est également paru le premier livre de Petit, Fièvreuse Plébienne, en 2019.

Élodie Petit a auparavant été publiée, entre autres, dans les revues Nioques, Cahier critique de poésie, Syncope, Corres pondances. Elle participe au collectif RER Q et a fondé avec Marile Milon, le groupe Rose hérésie.


« Poétesse queer, éditrice, performeuse, membre du collectif RER Q, Élodie Petit publie Fiévreuse plébéienne, un travail où se mêle plaisir sexuel, politique et expérimentation littéraire. C’est dans une articulation réussie entre les trois registres que se réalise l’écriture nerveuse de l’autrice.
Dans l’environnement actuel de multiplication des discours sur la sexualité, que peut-on dire de neuf sur le sujet ? N’a-t-on pas tout lu, tout vu, tout gouté à ce propos ? Le travail d’Élodie Petit nous démontre le contraire en proposant des solutions nouvelles pour écrire les désirs et les plaisirs mais aussi pour articuler littérature et politique.

(…)

Dans Fiévreuse Plébéienne, le jeu de la politique et de la littérature ne se fait jamais au détriment de cette dernière. La politique ne fonctionne pas comme censure de la puissance littéraire, elle n’est pas barrage, retenue dont le vocabulaire pourrait venir écraser la recherche poétique. Au contraire, la politique infuse Fiévreuse Plébéienne d’un souffle littéraire nouveau. Comment ? La politique ici n’est pas un ensemble d’idées dont le caractère abstrait assécherait le texte – humide – d’Élodie Petit. La politique est immédiatement corps. Le corps est politique et la politique c’est du corps, celui qui se tord sous le plaisir ou sous la douleur. »

Extrait de l’article « Que chacune rie à outrance et que les trous du cul soient dilatés » (Fiévreuse plébéienne) paru sur Diacritik en octobre 2019


Image : capture d’écran du site elodiepetit.fr

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