Rencontres EdA 2019 « Les temps entremêlés »

du vendredi au samedi
Château de Duingt / Châteauvieux, 2 route d'Annecy, 74410 Duingt




Accueillies au Château de Duingt par Hugues de Certeau, les Rencontres EdA 2019 proposent deux journées pour rassembler les participant·e·s de la première année de la plateforme de recherche et de création « Effondrement des Alpes ».

Pendant ces quelques 48 heures, les participant·e·s travaillent dans un site vieux de mille ans, sur une presqu’île d’un lac qui était il y a peu (il y a 12 000 ans, avant l’Holocène) une vallée occupée par un glacier épais d’un kilomètre, cela au cœur d’une région, les Alpes, qui se réchauffe à toute allure (2°C de plus depuis le début du XXsiècle). Les interventions et les échanges porteront sur les falaises et les montagnes, l’érosion et les végétaux, les agendas des mondes qui s’inventent, la réinvention du temps long…


La Presqu’île de l’imaginaire, partenaire de l’événement


La Presqu’île de l’imaginaire a pour ambition de redonner au château de Duingt sa vocation d’alors : un lieu de culture, d’art et de poésie et, plus encore, d’en faire un lieu de réflexion et un espace de création, ouvert au bassin annecien et aux Alpes. Hugues de Certeau est président de l’association et gestionnaire du Château de Duingt. La direction artistique et la coordination du projet sont assurées par Sonia Razafindranaly.


Le projet EdA, en bref


Le réchauffement climatique dans les Alpes provoque la fonte du permafrost, ciment de glace qui maintient la cohésion des falaises d’altitude. Depuis quelques années, il s’ensuit de spectaculaires effondrements rocheux, avec des conséquences indéniables sur le cadre naturel, les infrastructures humaines, les pratiques outdoor, et plus largement sur les représentations de la montagne. Refusant tout imaginaire catastrophiste, le projet EdA vise à regarder ce phénomène en tant qu’objet contemporain, à le documenter, le travailler et lui faire produire des perspectives inédites pour le monde qui vient. Pour ce faire, l’ESAAA et le CPG rassemblent des créateurs et créatrices, des chercheur·se·s et de très nombreux·ses concerné·e·s, afin de produire des œuvres, des récits, des situations et des événements. L’objectif est l’invention d’un nouveau patrimoine : faire de ce phénomène dont on hérite un objet avec lequel on apprend à vivre.


Dans l’herbe, autour de tables, manger et autres œuvres


Les Rencontres EdA 2019 agencent cinq espaces :

  • un chapiteau : accueil-café, conférences, échanges, projections
  • un pavillon : bibliothèque de l’ESAAA, librairie, éditions de l’ESAAA, lectures Bibliothèque de l’ESAAA : ces ouvrages prolongent / accompagnent / documentent les mondes conviés aux Rencontres EdA. Ils sont à feuilleter sur place ou au jardin. À vous d’en prendre soin le temps de ces journées partagées.
  • un parc :
    – œuvres de Sabine Tholen et d’étudiant·e·s de l’ESAAA
    – Installation – édition : Je veux te faire ce que le printemps fait aux cerises de Anne-Sarah Huet, artiste et économiste en DSRA à l’ESAAA et Gabrièle Čepulytė, designer graphique et dessinatrice de caractères
    – atelier « aquarelle d’eau du lac » en compagnie de Stephen Loye, artiste en DSRA à l’ESAAA – prendre son matériel et son chapeau de paille.
    – temps musicaux et performatifs
  • à côté du bassin :
    – installation culinaire collective « Le goût de ne pas détruire » – buffet à midi dirigé par Thuy-Ha Bui, chef cuisinière de « La Gastronomie Bio et Végétale »
  • dans le lac : performance aquatique ou maritime par des étudiant·e·s de l’ESAAA

Informations pratiques


ACCÈS AU CHÂTEAU

  • Entrée – chaque jour à trois moments : 9h30-10h30, 12h30-14h et 15h30-16h
  • Sortie possible à tout moment, jusqu’à 20h00
  • Transport public : Cars départementaux – réseau Lihsa, lignes 51 et 52, arrêt Eglise (Duingt) : horaires consultables sur philibert-transport.fr/lignes-regulieres/
  • Covoiturage et départ en vélo groupé – rendez-vous à 9h sur le parking de l’ESAAA
  • Parking à proximité : sur la Place de l’Eglise de Duingt
  • BAIGNADE sur la plage municipale, avant l’entrée sur le domaine du château
  • DÉJEUNER
    Réservation (buffet servi sur place) lors du remplissage du formulaire d’inscription à l’événement : https://forms.gle/EL5RooMsnSRVrvBM8 et au plus tard le dimanche 12 mai 2019 à 20h. Aucune réservation de repas ne sera effectuée sur place ou après cette date.
  • PRIX
    L’accès à l’événement est à prix libre.

Programme


Vendredi 17 mai

10h00 : ACCUEIL

10h30 : CONFÉRENCE
« L’Anthropocène, nouvelle catégorie de l’entendement »

Agnès Sinaï
Journaliste environnementale

11h30 : PROJECTION ET DISCUSSION
Tesoro
, mai 2019, 20’ – couleurs
étudiant·e·s en 3e année Art à l’ESAAA
Pierre Gaignard
Artiste
Laurent Faulon et Stéphanie Cherpin
Artistes, enseignants à l’ESAAA

12h15 : 105 MINUTES DANS L’HERBE, AUTOUR DE TABLES, MANGER ET AUTRES ŒUVRES

14h00 : CONFÉRENCE
« Entre mer et montagne »

Gilles Clément
Ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier, enseignant à l’ENSP

15h : TÉMOIGNAGE
« Les conséquences du réchauffement climatique, enjeux et adaptations au nouveau contexte écologique : le cas du Sénégal »
Mouhamed Diallo
Artiste plasticien, directeur de l’École Nationale des Arts, Dakar, Sénégal

15h31 : 29 MINUTES DANS L’HERBE

16h00 : CONFÉRENCE
« Les vaches de Mr Michel »

Olivier Labuissière
Chercheur au CNRS, Humanités environnementales

17h00 : CONFÉRENCE
« L’équivoque Gaïa : une seule et plusieurs Terres »

Patrice Maniglier
Philosophe, Maître de conférence à l’Université de Paris Ouest Nanterre

18h00 : PERFORMANCE
« Eau de vie »

Sonia Pérez
Coordinatrice pédagogique à l’ESAAA

18h26 : 114 MINUTES DANS L’HERBE, MUSIQUE ET AUTRES ŒUVRES

20h00 : FERMETURE DU PARC DU CHÂTEAU

21h00 :  CONCERT AU BRISE GLACE – TARIF PRÉFÉRENTIEL
Loïc Antoine, Julie-Marie
Plus d’informations sur www.le-brise-glace.com/evenement/loic-lantoine

Les intervenant·e·s


Gilles Clément. Ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier. Il enseigne à l’École Nationale Supérieure du Paysage à Versailles (ENSP) et poursuit des travaux théoriques et pratiques à partir de trois axes de recherche : le Jardin en Mouvement, Le jardin Planétaire – projet politique d’écologie humaniste et Le Tiers-Paysage qui concerne l’ensemble des espaces délaissés ou non exploités, qu’il considère comme les principaux territoires d’accueil de la diversité biologique.

Mouhamed Diallo. Directeur de l’École Nationale des Arts du Sénégal. Il a étudié à Dakar, à l’École Supérieure Polytechnique en Génie Mécanique puis à l’École Nationale des Arts et à l’Institut Supérieur des Arts et Cultures de l’Université Cheikh Anta Diop. Il fut concepteur de dessins techniques et modélisation à la main, puis professeur d’Éducation artistique dans les lycées André Paytavain de Saint-Louis du Sénégal et John F. Kennedy de Dakar. Chef de département des arts plastiques de l’École nationale des arts de Dakar de 2015 à 2018, il en assume la direction depuis octobre dernier. Il a par ailleurs fondé le label TECHNO-Art en 2008 (Label de recherches expérimentales sur les techniques de décorations axées sur l’esthétique traditionnelle).

Olivier Labuissière. Chercheur au CNRS, il travaille sur les relations entre société-espace-énergie dans le contexte contemporain de la transition climat-énergie. Il étudie la construction des nouvelles politiques énergétiques (éolien, solaire, gaz non-conventionnel) au travers de leurs relations avec les groupes d’acteurs qu’elles font émerger et des recompositions paysagères et environnementales qu’elles suscitent. Il contribue à caractériser la soutenabilité (ou non) des processus de transition et leurs enjeux démocratiques. Depuis trois ans, il mène un atelier d’expérimentation filmique, destiné aux chercheur.e.s, en coopération avec la Cinémathèque de Grenoble et le cinéaste Naïm Aït-Sidhoum.

Patrice Maniglier. Maître de Conférences aux Départements de Philosophie et d’Arts du Spectacle de l’Université Paris Nanterre. Spécialiste de philosophie française contemporaine, de philosophie des sciences sociales (surtout linguistique et anthropologie), d’esthétique et de théorie du cinéma, il est notamment l’auteur de Le Vocabulaire de Lévi-Strauss (Ellipses, 2002), La Vie énigmatique des signes : Saussure et la naissance du structuralisme (2006),  La Perspective du Diable, Figurations de l’espace et philosophie, de la Renaissance à Rosemary’s Baby (Actes Sud, 2010), Foucault va au cinéma (Bayard, 2011) et La Philosophie qui se fait (Cerf, 2019). Il fait partie du comité de rédaction de la revue Les Temps Modernes, et co-dirige la collection « MétaphysiqueS » aux Presses Universitaires de France.
– Ses publications sont consultables sur https://u-paris10.academia.edu/PatriceManiglier

Sonia Pérez. Coordinatrice pédagogique de l’ESAAA aux origines galiciennes. Pour honorer la Galice, terre celte et mystique imprégnée de légende, d’histoires de sorcières et de rituels, elle propose d’appeler les absents et conjurer les mauvais sorts en partageant le rituel de la queimada.

Agnès Sinaï. Journaliste environnementale, collaboratrice au Monde diplomatique. Elle dirige les ouvrages de l’Institut Momentum, laboratoire d’idées dont elle est la fondatrice, et notamment le volume « Penser la décroissance ». Elle enseigne ces thématiques à Sciences Po Paris depuis 2010 dans le cadre du master « Sciences et politiques de l’environnement ». Pour elle, la transition écologique n’est possible que si un modèle socio-économique fondé sur la décroissance remplace la norme productiviste actuelle des sociétés.

Collectif « Tesoro ». Tesoro est un film de Zoé Chalaux, Sooyoung Kwon, Sae Hyung Park, Gabriel Richard, Alan Szemendera, Matteo Tassan-Din (étudiant·e·s en 3e année Art à l’ESAAA), Pierre Gaignard (artiste), Laurent Faulon et Stéphanie Cherpin (artistes, enseignants à l’ESAAA).
Pierre Gaignard développe un travail hybride entre vidéo et sculpture. Depuis quatre ans, il séjourne régulièrement à Pescosansonesco, un village de montagne de la province de Pescara, dans les Abruzzes, en Italie. Très intégré dans cette communauté, il fait parler les conteurs, documente et enregistre le folklore, les traditions ancestrales et leurs récentes mutations.
En sa compagnie, les étudiant·e·s et enseignant·e·s de l’ESAAA sont parti·e·s pour une semaine de workshop dans ce village des Abruzzes. Les rencontres avec les habitants et la découverte des sites naturels et archéologiques ont permis d’enregistrer un grand nombre de données. Celles-ci forment la base d’un récit filmique, entre visions individuelles fantasmées et réinterprétations d’une mythologie transculturelle.


Samedi 18 mai

10h00 : ACCUEIL

10h30 : INTERVENTION
« Sur le relief »
Quentin Lazzareschi
Artiste en DSRA à l’ESAAA

11h00 : CONFERENCE
« Une description magique du monde. Ré-ouvrir le champ de la longue durée »

Emilie Hache
Maitresse de conférences à l’Université Paris Nanterre, chercheuse en écologie et philosophie pragmatique

12h17 : 113 MINUTES DANS L’HERBE, AUTOUR DE TABLES, MANGER ET AUTRES ŒUVRES

14h00 : DISCUSSION
« If You Don’t Like it, Try Harder »
Michaël Ghyoot (avec Cécile Guichard)
Architecte et membre de Rotor, Bruxelles

15h00 : CONFÉRENCE
« Manifeste du petit trou »
Naïm Aït-Sidhoum
Réalisateur et producteur

15h30 : VIDÉO-CONFÉRENCE
« The Parasite »

Ana Teixeira Pinto
Auteure et théoricienne de la culture

16h12 : 18 MINUTES DANS L’HERBE

16h30 : CONFÉRENCE
« Devenir le territoire que l’on défend : des ZAD au village olympique Paris 2024 »
Jade Lindgaard
Journaliste à Médiapart, spécialisée en questions d’écologie et de climat

17h30 : DISCUSSION

18h32 : 118 MINUTES DANS L’HERBE, MUSIQUE ET AUTRES ŒUVRES

20h00 : FERMETURE DU PARC DU CHÂTEAU

Les intervenant·e·s


Naïm Aït-Sidhoum. Cinéaste et producteur, né le 21 octobre 1982 à Grenoble. Co-fondateur des collectifs Zoom (architecture temporaire) en 2007 et Pied la Biche (vidéo) en 2008, ainsi que de l’association des Films de la Villeneuve, structure de production audiovisuelle installée dans ce quartier de Grenoble depuis 2011. Cinéaste associé à des équipes pluridisciplinaires dans le cadre de projets urbains et projets de recherche architecturale, urbaine et géographique.

Emilie Hache. Maîtresse de conférences à l’Université Paris Nanterre en philosophie. Ses recherches portent sur les questions écologiques et la philosophie pragmatique. Elle est l’auteure de Ce à quoi nous tenons. Propositions pour une écologie pragmatique (La Découverte, 2011) et a dirigé et préfacé trois livres collectifs : Ecologie politique. Cosmos, communauté, milieux, (Editions Amsterdam, 2012) ; De l’univers clos au monde infini (Editions Dehors, 2014), Reclaim. Recueil de textes écoféministes (Editions Cambourakis, 2016). Membre du laboratoire Sophiapol et membre associée du GECo (ULB, Bruxelles), elle travaille aujourd’hui à une lecture écoféministe de la mutation écologique.

Quentin Lazzareschi. Artiste en DSRA à l’École supérieure d’art d’Annecy Alpes. Son travail exploite la notion d’auteur et tente de la questionner ; les rapports à la visibilité en tant qu’art et à la revendication de l’œuvre sont particulièrement présents. Ses actions et ses interventions ne sont jamais démonstratives mais plutôt infimes, quasi-absentes, souvent liées à un espace réel précis. Il tente systématiquement de révéler un petit détail capable d’inverser, d’annuler ou de contourner l’objet ou le système sur lequel il travaille. L’écriture et le récit occupe également une place importante dans ses travaux actuels.

Jade Lindgaard. Journaliste spécialisée en questions d’écologie et de climat. Après ses débuts en 1997 avec Aden (le supplément culturel du Monde et des Inrockuptibles), elle rejoint la rédaction d’Inrockuptibles, puis celle de Mediapart (service société) à sa création en 2008. Dans cette dernière équipe, elle travaille, entre autres, sur l’écologie, le climat, l’énergie, les grands projets d’infrastructure ou la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Auteure de plusieurs livres dont Je crise climatique (2014), Le Ba-ba du BHL, avec Xavier de la Porte (2004) et La France Invisible (2006), elle a été également membre du comité de rédaction de la revue Mouvements.

Ana Teixeira Pinto. Auteure et théoricienne de la culture basée à Berlin. Elle est chargée de cours au DAI (Dutch Art Institute) et chercheure associée à Leuphana University, Lüneburg. Ses écrits ont été publiés par Afterall, Springerin, Camera Austria, e-flux journal, art-agenda, Mousse, Frieze, Domus, Inasthetics, Manifesta Journal et Texte zur Kunst. Elle est éditrice de The Reluctant Narrator (Stenberg Press, 2014) et, avec Eric de Bruyn et Sven Lütticken, d’une série de livres à venir sur les contre-histoires, publié par Sternberg Press.


Intervenant·e·s des autres minutes et heures


Anne-Sarah Huet. Artiste et théoricienne des jeux, inscrite en DSRA à l’ESAAA. Ses textes et performances interrogent la production du réel par l’audit (de Standard&Poor’s, aux pratiques New Age), et les rapports entre intelligences collectives et artificielles. Elle est aussi maîtresse de conférences en économie.
Ses dernières productions sont « AAA dans le PAN-spectacle » pour l’exposition Sedona (commissariat : le Syndicat Magnifique) à la Villa du Parc, Annemasse, 2019 et « Je veux te faire ce que le printemps fait aux cerises », revue IF, 2019.

Stéphen Loye. Artiste en DSRA à l’ESAAA, il mène une activité centrée sur le cinéma et les problématiques qui découlent de ce medium. Issu des écoles d’art, il continue à pratiquer le dessin, la performance, la vidéo et l’installation. Il travaille souvent en binôme avec un anthropologue et des écrivain·e·s (Patrick Romieu, Nathalie Quintane et Théo Robine-Langlois).

Gabrièle Čepulytė. Designer graphique et dessinatrice de caractères. Doctorante en esthétique à Paris Ouest Nanterre, sa recherche concerne les différentes modalités (esthétique, politique, culturelle) qu’implique la présentation de l’archive dans l’espace numérique. Son travail s’inspire de l’esthétique propre à certaines techniques, comme la photocomposition, la reprographie ou le grain cinématographique, lui permettant de questionner les formes médiatiques contemporaines.


Expositions de la plateforme de recherche EdA


  • « This is TOOmorrow » – Musée des Beaux-Arts de Chambéry : exposition des étudiant·e·s de l’ESAAA, participant·e·s à l’Atelier de Recherche et Création – ARC Exhibitionnistes – du 24 mai (vernissage) au 23 juin 2019
  • 15e édition de la Biennale d’Art Contemporain de Lyon – du 18 septembre 2019 au 05 janvier 2020
  • au Centre de la Photographie Genève – du 12 au 17 novembre 2019

« Effondrement des Alpes » est un projet mené conjointement par :

  • En partenariat avec la Presqu’île de l’imaginaire : Châteauvieux – 74410 Duingt / sr[at]air.coop

ESAAA fait partie du Réseau Altitudes – Art contemporain en territoire Alpin


Le volet recherche du projet « Effondrement des Alpes » est soutenu par le programme européen de coopération transfrontalière Interreg France-Suisse 2014-2020 et a bénéficié à ce titre d’une subvention européenne (Fonds européen de développement régional) et fédérale couvrant 65% du coût total du projet de 1,1 M €.


* Photo : ©Monica Dalmasso


Avec le soutien de :

Rencontres EdA 2019 « Les temps entremêlés »