École du non-travail, Notes pour un glossaire


Initié par Patricio Gil Flood


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Collection DSRA

Avec la collaboration de Andrea Fagioli, Begoña Cuquejo, Cristian Ureña, Eduardo Cruces, Ezequiel Valicenti, Guillermina Mongan, Julie Marmet, Leonel Fernandez Pinola, Lucas Daglio, Louise Mestrallet et Chris Valens, Madeleyne Dymond, Marcela Sinclair, Nacho Marciano, Noemi Alberganti, Sabrina Fernandez, Sara McLaren, Sebastian Astorga et Tali Serruya.

L’École du non-travail est un projet itinérant développé par l’artiste Patricio Gil Flood, et qui se présente sous des formes toujours différentes, en fonction du contexte où elle s’installe et agit.
Ici, dans cette publication collective, chaque participant développe des termes ou expressions qui relient sa pratique à l’étude centrale de l’École du non-travail.
Ce groupe d’artistes et non-artistes qui participent régulièrement, d’une façon ou d’une autre de l’action de l’Ecole, s’est réuni à Annecy en septembre 2019 lors d’une résidence initiée dans le cadre du programme de recherche «Effondrement des Alpes» de l’ESAAA. En effet, si les Alpes s’effondrent, il semble temps de se poser des questions comme celle du «non-travail»… mais aussi comme celle de «l’école»!

Alors, L’École du non-travail tente de dessiner à sa manière les contours d’un objet social subissant de profonds changements. Elle questionne le travail (artistique ou non) et sa relation à la rémunération, au temps, à la contrainte… Elle multiplie les études de cas, les analyses d’expériences artistiques touchant à des aspects problématiques de l’art en tant que travail, elle rassemble des positions artistiques essayant de démanteler ou dépasser certaines dichotomies telles que travail/loisir, professionnel/amateur, artistique/non-artistique, productif/non-productif… Mais il faut aussi dire que L’École du non-travail est une sorte de parasite pour les institutions, où elle réalise des interventions à but d’ouverture – des tentatives pour rendre tous les mondes plus perméables, y faire des trous pour que les choses circulent autrement.

Concrètement, Notes pour un glossaire se présente comme un ensemble fragmentaire, plein de commentaires, rêveries et slogans concernant notre présent. Parfois poétiques, parfois documentaires, les notes dont il est question se présentent comme des spéculations qui n’épuisent jamais leurs sujets. Et ce n’est pas très grave, puisque, c’est une des hypothèses communes de l’École du non-travail (l’accueilli) et d’Effondrement des Alpes (l’accueillant), ces sujets pourraient tous devenir obsolètes dans quelque temps.


Conception graphique et éditoriale
Macaco Press

Coédité par ESAAA éditions et Macaco Press, dans le cadre
du DSRA et du projet Effondrement des Alpes, soutenu par
le programme transfrontalier Interreg France-Suisse
2014-2020.

Édition bilingue Français/Argentin
Traduction : María Perez, Sara McLaren, Patricio Gil Flood.

13 × 18 cm dos cousu collé
360 p. ; illustrations en noir et blanc
10 €

Collection DSRA

ISSN 2497-7977
ISBN 979-10-91505-25-3
EAN 9791091505253